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« nous voulons couvrir toute la Suisse. [...] Nous voulons recruter et former - outre des homosexuels et des lesbiennes - des prostituées et des call boys prêts à avoir des relations sexuelles à un prix correct » (cf. Dr Aiha ZEMP [Directrice du fabs à Bâle] in Urs FREY, insieme « Handicap et sexualité : nouvelles liaisons », 2/06)

« la relation peut aller jusqu'à un rapport oral ou à la pénétration » (cf. Catherine AGTHE DISERENS in Stefania SUMMERMATTER, tsr.ch « Le droit à une sexualité, malgré un handicap », 08.08.2009)

« Nous ne refusons pas les pénétrations a priori, mais celles-ci seront négociées de cas en cas. L’assistant-e sexuel-le apportera (en cas d’ambivalence) ces demandes spécifiques en supervision, pour les aborder en prenant en compte les limites de chacun-e » (cf. Catherine AGTHE DISERENS in Pages Romandes n° 1 « Accompagnement érotique ou assistance sexuelle ? Du fantasme à la nomination », février 2008)

« Ces assistantes et assistants sexuels seront ensuite « coachés » et supervisés. […] Leurs adresses figureront sur une liste que l’association zurichoise remettra sur demande aux intéressés. Une autre liste contenant les coordonnées de prostituées sera à disposition de ceux qui souhaitent des rapports sexuels complets. Cette liste recensera des professionnelles respectant des règles préétablies par Pro Infirmis. […] Pour Catherine Agthe, sexo-pédagogue, l’aide sexuelle directe est la bienvenue. Mais elle ne demeure qu’une offre parmi d’autres et ne peut l’être que de cas en cas. […] La sexo-pédagogue pilote actuellement trois relations entre des personnes handicapées et des prostituées. [...] Mme Agthe salue l’initiative « novatrice et courageuse » de Pro Infirmis Zurich. En Suisse romande, beaucoup pensent à ces offres individualisées mais peu osent encore en parler. […] Heidi Suter, 50 ans, socio-pédagogue, n’a pas attendu Pro Infirmis pour prêter son corps à des hommes ou des femmes avec un handicap mental ou physique. Longtemps confrontée dans sa pratique professionnelle à l’insatisfaction sexuelle de handicapés, elle a décidé de sortir de l'univers de la pédagogie curative et de payer de sa personne. Strip-teases, massages érotiques, contacts corporels, vibromasseur, pénétration… [...] Prostituée spécialisée, Mme Suter rêve d’ouvrir un bordel polyvalent » (cf. Patrice NEUENSCHWANDER, Revue insieme 4 « L’aide sexuelle directe arrive en Suisse », 2001)

« Concrètement, une fois formés, ces assistants sexuels seront à même de prodiguer des caresses, du corps à corps intime et une présence sensuelle auprès de personnes atteintes d'un handicap physique, sensoriel, mental ou psychique, aussi bien des hommes que des femmes. La palette des services ne comprend pas d'emblée des actes tels que la fellation, le cunnilingus ou la pénétration » (cf. Mathieu SIGNORELL, « Handicap : Le difficile accès au plaisir des corps », 31.05.2008)

« Lorsqu’ils auront terminé leur formation en juin 2009, les assistant-e-s sexuel-le-s auront la lourde tâche de se trouver une place dans une société où les tabous ont la peau dure. […] La palette des services ne comprend pas d’emblée des actes tels que la fellation, le cunnilingus ou la pénétration » (cf. Revue de presse de Première ligne « Le droit au plaisir », 02.06.2008)

« « Pour l’heure, nous ne préconisons pas de rapports sexuels complets », lâche Philippe Granget […] membre du comité de l’association Sexualité et handicap pluriels (SEHP) […]. Outre-Sarine, l’accompagnement érotique existe depuis presque quatre ans. Malgré de nombreuses polémiques, cette activité a été finalement acceptée. En avance sur les Romands, les Alémaniques parlent même, désormais, d’offrir des rapports sexuels complets aux personnes handicapées » (cf. Sabrine GILLIERON, « Les handicapés auront leurs accompagnants érotiques », 03.07.2007)

« L’association Fachstelle Behinderung & Sexualität (Fabs) à Bâle n’en fait plus un mystère. Elle offrira dès l’été prochain des rapports sexuels complets aux personnes handicapées. […] La nouvelle volée bâloise comprendra deux homosexuels. « Il n’y a sur ce point rien de choquant, ni rien de nouveau », a réagi Catherine Agthe, présidente de Sexualité et handicaps pluriels (SEHP). […] Et quelle position adopter sur la question des rapports complets ? « Je connais bien ce que font les associations outre-Sarine. Ils ont réévalué leurs objectifs en fonction de la pratique et de la demande. Nous n’en sommes pas là. Chez nous, les offres pour la pénétration ne seront discutées que de cas en cas, selon les besoins des personnes concernées », a-t-elle commenté » (cf. Catherine AGTHE DISERENS in « Rapports sexuels complets pour les handicapés », 18.11.2007)

Né le 19.04.1956, Mr GDC a suivi la formation en assistance érotique/sexuelle de juin 2008 à juin 2009 : « quand a y avoir pénétration ou non, c’est selon la demande, comme pour tout un chacun, rien d’interdit, rien d’obligatoir »

« Je ne propose généralement pas de contact oral, mais comme nos possibilités étaient très restreintes, j'ai fait une exception » (cf. Nina de VRIES [assistante sexuelle et formatrice] in Reliance n° 29 « Au risque du désir », p. 99, septembre 2008)

« Il est exclu que j'aie un rapport complet ou oral. [...] Toutefois, il y a des exceptions. Ainsi, cette femme tétraplégique qui n'a de sensibilité que sur la tête. M'en tenir strictement à ma ligne de conduite de non-oralité serait trop limitant pour elle. J'ai donc un rapport oral : sa qualité de vie et son bien-être sont en jeu. Elle a retrouvé avec moi des sensations antérieures à son accident, vit mieux sa sexualité et ressent moins de frustrations. [...] La prochaine formation comptera des personnes prêtes au rapport complet » (cf. Lorenzo FUMAGALLI [vit et travaille à Zürich. Assistant sexuel, il intervient dans la formation romande en assistance sexuelle] in Serge MOURARET, handirect.fr « Créer l'amour », 18.08.2008)

« Si quelqu’un demandait une pénétration, où pourriez-vous l’orienter ? […] Je l’adresserais alors à un assistant sexuel qui accepte la pénétration, voire à un prostitué (mais il est difficile d’en trouver). Dans quelques mois, la deuxième formation en assistance sexuelle en Suisse allemande permettra de pouvoir compter sur des assistants sexuels offrant librement cette prestation » (cf. Lorenzo FUMAGALI in Reliance n° 29 « Au risque du désir », p. 22 + 25, septembre 2008)

« nous considérons pour notre part que ‘la suite’, la pénétration, sera négociée de cas en cas entre l'assistant/e et le/la bénéficiaire » (cf. Catherine AGTHE DISERENS in « Sexualité et handicap : Une réponse à la solitude des corps », mai 2007)

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« L’assistance sexuelle répond aux mêmes exigences d’accompagnement, mais peut étendre l’offre à la relation sexuelle complète » (Posté le 07.07.2006)
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